Mon voisin le cadavre

Je suis rentré chez toi sans que tu ne t'en rendes compte et je vais attendre le moment ou tu seras la plus vulnérable pour te faire du mal.
C'est le soir, il fait nuit et tu es en train de manger un délicieux poulet dans ta cuisine. Soudain ta maison est plongée dans le noir complet. Pendant un instant tu panique, mais finalement tu te dis que ce n'est qu'une simple coupure de courant... Eh bien non c'était moi! Tu t'apprête alors à descendre à la cave pour remettre l'électricité en marche mais j'arrive alors derrière toi et je t’assomme.
Quand tu te réveille, il fait toujours noir. Tes yeux finissent par s'habituer à l'obscurité et tu te rends compte que tu es de nouveau dans ta cuisine. Tu es assise sur une chaise et tu as les mains attachées dans le dos. Dès que tu me vois arriver, tu prends peur, tu essaies de te débattre mais tu n'arrive pas à desserrer tes liens. Tu ne peux pas voir mon visage car je porte une cagoule, mais tu entends le souffle lent de ma respiration qui ne fait que t’angoisser plus encore.
Tu me lance un regard implorant, mais peu importe la façon dont tu me regarderas, peu importe ce que tu me diras, je te tuerais quoi qu’il arrive.
Je me mets alors à regarder quelque chose fixement, ton regard suit le miens, pour ce poser sur ce délicieux poulet que tu n’as pas pu finir de manger. Je prends un os au bout plutôt pointu que je trouve dans ton assiette. Afin de vérifier s’il coupe bien je le passe doucement sur ta joue droite, entaillant ta peau. Un filet de sang se met à couler. Je souris, oui c’est tout à fait ce à quoi j’avais pensé. Je te détache et te tranche alors les veines des poignés, à partir de ce moment tu commence à te vider de ton sang qui coule continuellement. Tu t’affaiblis rapidement mais je n’en ai pas tout à fait fini avec toi.
Je te fais alors tomber par terre, je t’attache les chevilles pour finalement te pendre au lustre de la pièce. Ce dernier à énormément de mal à tenir le coup sous ton poids, et il menace de lâcher à tout instant pendant que tu continue à te vider de ton sang. Moi, par pur sadisme je pose l’os de poulet par terre juste sous ta tête, le bout pointu dans sa direction, et j’attends avec délectation le dénouement final.
Tu t’es presque entièrement vidée de ton sang, quand le lustre lâche, et que ta tête tombe sur l’os, s’ensuit un terrible bruit mêlé de frottement et de craquement.
De toute façon, pour moi, tu étais déjà morte. Maintenant je dois nettoyer tout ce sang, avant le matin.